Concours | Jeunes Reporters pour l'Environnement

Sensibilisez aux enjeux climatiques, à la biodiversité, à la réduction des inégalités, en réalisant votre propre reportage.

C'est quoi ?

Le concours Jeunes Reporters pour l'Environnement s'inscrit dans une démarche que l'on appelle le journalisme de solution. Le reportage doit d'un côté dresser un constat, rendre compte d'une problématique locale, tout en présentant une solution. Celle-ci peut être apportée par une association, des citoyens, une institution... Ce concours est soutenu par de nombreuses institutions, dont le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Pour qui ?

Le concours est ouvert à tous les jeunes jusqu'à 25 ans.

Vous pouvez participer à titre individuel ou en équipe, via une association étudiante par exemple. Même si vous n'avez jamais fait de reportage, que vous n'êtes pas en études de journalisme ou de communication, n'hésitez pas à vous lancer si un sujet vous tient particulièrement à cœur, vous serez accompagné.

Il faut faire quoi ?

  • Choisir une problématique locale de développement durable parmi les 17 définies par l'ONU
  • Mener l'enquête, à votre échelle, sur les causes et solutions en lien avec cette problématique
  • Réaliser un reportage qui présente des acteurs de terrain agissant sur cette problématique
  • Diffusez ce reportage pour sensibiliser un maximum de personnes à cette problématique
Les meilleurs reportages recevront des prix de 150 € à 500 €.

Comment participer ?

  • Envoyez un article (1 000 mots)
  • Ou une vidéo (3 minutes)
  • Ou un podcast (3 minutes)
Les reportages sont à déposer sur le site jeunesreporters.org

Besoin d'aide ?

C'est sur jeunesreporters.org que vous trouverez toutes les infos pour vous lancer !

Vous y trouverez une boite à outils avec des tutos, le règlement, mais aussi des reportages des années précédentes pour trouver l'inspiration - et vous décomplexer. L'association qui organise le concours (Teragir) répond à vos questions. Si vous avez besoin d'un accompagnement complémentaire, vous pouvez contacter un membre de l’équipe Jeunes Reporters pour l’Environnement.

Quelques exemples de reportages récompensés

Le pirarucu

Lors de son séjour en Colombie, dans le cadre de son cursus à Sciences Po Grenoble, Anne-Flore a réalisé un reportage sur le pirarucu, poisson emblématique d'Amazonie menacé d'extinction dans les années 2000.

Je m'appelle Anne-Flore Souchon, j'ai 24 ans et je suis lauréate du concours Jeunes reporters de l'environnement.

Ce concours vous permet de réaliser un reportage (vidéo, audio, écrit).

La problématique dont j'ai voulu parler, c'était le fait que ce poisson, donc le pirarucu, qui est un poisson emblématique de la région amazonienne, était menacé d'extinction dans les années 2000.

Votre reportage doit être lié à un objectif de développement durable.

La solution que j'ai voulu mettre en valeur, c'était justement la pêche durable, c'est-à-dire la mise en place de quotas de pêche et notamment sur des périodes bien précises de l'année par le biais d'un accord trilatéral entre trois pays du bassin amazonien.

Votre reportage doit présenter un acteur local qui porte une solution.

Je me suis rendue en Amazonie durant mon année d'échange en Colombie, en Amazonie colombienne et une partie péruvienne. J'ai contacté le guide touristique avec qui j'étais sur place, qui connaissait très, très bien ce poisson-là. et tout l'écosystème qui gravitait autour. J'ai aussi contacté un spécialiste en pisciculture originaire de Bogota qui a pu apporter une perspective un peu différente.

Pourquoi avoir choisi ce sujet ?

J'ai choisi ce sujet en particulier parce que je voulais mettre en valeur des solutions plus que des problèmes et surtout évoquer la question de la biodiversité, qui est parfois un peu mise de côté par rapport au climat dans les questions environnementales et notamment ce poisson, le pirarucu, que peu de gens connaissent en tout cas ici, qui est très connu là-bas, mais pas ici. Donc voilà, je voulais vraiment lui rendre hommage entre guillemets et valoriser des solutions. Le fait que trois pays aient pu signer un accord de ce type-là, c'est quand même assez impressionnant.

Des conseils aux futurs jeunes reporters ?

Lancez-vous, faites-vous confiance, même si vous n'êtes pas du tout des professionnels du journalisme ou alors même en formation. C'est vraiment une chouette opportunité pour s'exercer un peu au travail. Choisissez un sujet qui vous tient vraiment à cœur et pour lequel vous avez une passion. Et voilà, tout va bien se passer.

Graines populaires

C'est le nom de l'association que Charlotte a suivi dans le cadre de son reportage. Problématique explorée : la sensibilisation aux enjeux climatiques, à l'école, dans les quartiers populaires mais aussi à l'international, dans les pays du Sud. Charlotte a suivi les actions de l'association, qui souhaite décloisonner l'écologie et démocratiser les pratiques éco-responsables.

Je m'appelle Charlotte Meyer et je suis lauréate du concours Jeunes reporters pour l'environnement.

Ce concours vous permet de réaliser un reportage (vidéo, audio, écrit).

Pour ce reportage, j'ai suivi l'association Graines populaires, une association très récente qui n'avait pas un an quand je l'ai découverte.

Votre reportage doit être lié à un objectif de développement durable.

L'association fait de la pédagogie écologique, auprès des classes défavorisées, des enfants jusqu'aux adultes, un peu partout en France et maintenant aussi à l'étranger. J'ai suivi leurs missions auprès d'écoles pour voir ce qu'ils faisaient auprès des enfants en termes de sensibilisation à l'écologie, puis auprès des plus âgés, notamment dans le Sud avec le recyclage des déchets, le tri, etc.

Votre reportage doit présenter un acteur local qui porte une solution.

D'un certain côté, les plus pauvres ne sont pas ceux qui polluent le plus parce qu'ils n'ont pas les moyens de prendre l'avion, parfois la voiture. Ils ont plus l'habitude de troquer, de réparer... Par contre, ils le font peut-être sans l'idée qu'ils font ça par écologie mais plutôt par nécessité sociale.

Le but de cette association, c'est justement de remettre du contexte dans ces gestes, en disant : « ok, vous faites ça parce que vous êtes obligés de le faire ». Mais par contre, il y a aussi un enjeu climatique derrière et c'est cet enjeu climatique que l'association apporte.

Pourquoi avoir participé au concours ?

Depuis toujours, je m'intéresse au journalisme alternatif, qu'on appelle « de solutions » C'est en faisant des recherches sur internet, sur... à la base, je cherchais des journaux alternatifs, pour lire des reportages et je suis tombée sur ce concours et c'est comme ça que j'ai participé.

Un conseil aux participants ?

Au début, à partir du choix du sujet, il faut essayer de chercher la perle rare, l'alternative qui fait du bien qui n'est pas connue c'est ce qui est important pour moi c'est de mettre en lumière quelque chose qui n'était pas connu pour le moment. Et après, être le plus humain possible, être auprès des personnes, comprendre leurs enjeux.

Voir d'autres reportages