Études de santé : le service sanitaire

Le service sanitaire concerne, depuis la rentrée 2018, 47 000 étudiants inscrits dans les formations en santé. Les étudiants concernés interviennent auprès de la population, et notamment en milieu scolaire et universitaire, afin de promouvoir les comportements favorables à la santé.

Le service sanitaire

Pourquoi un service sanitaire ?

Consommation de tabac, de cannabis, d'alcool, obésité... La fréquence des comportements à risque reste élevée en France, et particulièrement chez les jeunes et les publics les plus fragiles socialement. Parce qu'ils bénéficient d'une moindre sensibilisation, ce qui renforce et pérennise les inégalités de santé, ces publics sont prioritairement approchés par des étudiants en santé.

Pour vous, étudiants en santé, le service sanitaire est l'occasion de renforcer vos compétences professionnelles en travaillant directement auprès des publics sur un projet qui peut d'ailleurs être commun à plusieurs filières de formation.

Le service sanitaire est inclus dans la maquette de formation et se substitue à des activités pédagogiques ou des stages existants.

Il représente 6 semaines de formation théorique et pratique incluant l’acquisition de compétences spécifiques ainsi que les interventions auprès des publics.

Chiffres clés

En quoi consiste ce service de six semaines ?

Si vous êtes étudiant·e au sein d'une formation en santé, ou amené·e à le devenir, vous mènerez des actions de prévention auprès de tout type de public, notamment les plus jeunes et les plus fragiles donc, sur...

  • la nutrition
  • le tabagisme
  • la consommation de drogues et d'alcool
  • la promotion de l'activité physique
  • la vie affective et sexuelle
  • etc.

Le service sanitaire...

  • représente l'équivalent de six semaines (sans nécessité de continuité) à temps plein
  • dont la moitié consacrées à la réalisation d'actions concrètes
  • et est obligatoire pour l'obtention du diplôme

Vous pouvez intervenir dans...

  • des établissements scolaires
  • des EHPAD
  • des structures médico-sociales
  • des lieux de privation de liberté
  • des entreprises
  • etc.

 

Qui est concerné et à partir de quand ?

À partir de la rentrée universitaire 2018 Déploiement du ispositif à l'ensemble du territoire, pour les formations en...

  • médecine
  • odontologie
  • maïeutique
  • pharmacie
  • kinésithérapie
  • soins infirmiers

À partir de la rentrée universitaire 2019 Généralisation du service sanitaire à l'ensemble des formations de santé (Y compris les formations d'ergothérapie, d'orthophonie...)

Ils et elles le font déjà... et racontent leur expérience.

De nombreuses expériences ont été réalisées, dont le déploiement d’étudiants relais-santé dans 22 universités. Par ailleurs, au cours de l’année scolaire 2016-2017, des actions de prévention en santé ont été menées dans un collège et un lycée de la ville d’Angers par les étudiants des filières de santé.

Marine - Étudiante en pharmacie à l’Université d’Angers

 

L’action prévention s’est déroulée en plusieurs parties.

Tout d’abord, nous avons eu des réunions de présentation, ensuite nous avons eu des formations au Service de médecine préventive de l’université et ensuite nous avons créé des jeux comme supports de connaissance pour les adolescents.

Par exemple un jeu de l’oie a été créé sur la sexualité, on séparait la classe d’élèves en deux, ils avaient chacun une équipe, ils tiraient au sort des cartes et les cartes comportaient des questions sur la sexualité auxquelles ils devaient répondre.

Luc - Étudiant en médecine à Angers

Pour moi l’action prévention a été deux composante: une première de formation, qui m’a permis véritablement d’avoir des nouvelles connaissances qui n’étaient pas dans mon programme et ensuite d’aller faire de la prévention auprès des populations cibles, donc ici des adolescents, et d’avoir un premier contact avec des personnes qui n’étaient pas des patients mais qui rentraient déjà dans un cadre pratique, médical, de la prévention.

Ce que j’ai pu acquérir avec l’action prévention c’est indéniablement une capacité à parler, notamment avec les adolescents.

Je me suis rendu compte que ce n’est pas du tout pareil que de parler avec des patients en stage à l’hôpital. Les personnes sont dans un état de santé correcte à ce moment-là donc c’est de la prévention primaire et c’est quelque chose que l’on ne fait pas du tout dans nos études et c’est vraiment un plus pour moi et pour ma formation.

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