Thomas Chirault vise les Jeux de Paris 2024

Archer au plus haut niveau, Thomas suit en parallèle un cursus d'ingénieur. Sa prochaine cible : les Jeux olympiques et paralympiques.

Transcription textuelle du média | Thomas Chirault

Je m'appelle Thomas Chirault, j'ai 26 ans. Je suis archer en équipe de France. Je prépare mes études, un diplôme d'ingénieur en matériaux à Polytech Sorbonne et je suis quelqu'un de très concentré. J'ai commencé le tir à l'arc à onze ans. J'étais au collège et j'ai très vite intégré une structure d'entraînement qu'on appelle pôle espoir. A la suite de cela, j'ai passé des sélections pour entrer au niveau supérieur, en pôle France, et là-bas, j'ai vraiment débuté mon cursus parallèle sport études en étalant ma première et terminale sur trois ans au lieu de deux.

Après le bac, j'ai intégré l'Insep. J'ai commencé une licence de chimie sur le campus de Sorbonne Université et à la suite de ça, j'ai intégré l'école d'ingénieurs de Polytech où j'ai bientôt terminé mon cursus. C'est un lien sur plusieurs points parce que ma spécialité, ce sont les matériaux. Donc on peut le retrouver dans pas mal de domaines, dont le tir à l'arc.

J'ai remarqué que ça me permettait de travailler ma capacité de concentration, d'aller étudier et me concentrer sur un sujet scientifique. Ici on retrouve le grip, on va venir mettre notre main dedans. C'est notre partie d'attache entre l'arc et notre corps. Le repose flèche, ou la flèche va venir se reposer. Et là, on a une petite tige métallique qui va émettre un son lorsqu'on sera à la bonne allonge régulière, d'une flèche après l'autre.

On a le viseur aussi également et le tour de l'œilleton va nous permettre de cercler, comme on dit, une zone un peu plus large. Cette année, elle est un peu particulière parce que je suis consacré à 100 % au tir à l'arc. On est en 2024, on a les Jeux à la maison. Et sinon, de manière générale, j'avais un rythme à peu près de deux à quatre heures de cours par jour que j'ai essayé de caler en fin de matinée et début d'après-midi pour pouvoir m'entraîner avant et après.

À l'heure actuelle, nous sommes un collectif de quatre hommes et de quatre femmes. Sachant qu'aux Jeux olympiques, on sera trois hommes et trois femmes. Donc on peut dire que j'ai de bonnes chances d'être dans cette équipe qui participera aux Jeux olympiques.

Portrait de Thomas Chirault

Archer au plus haut niveau, médaillé à de multiples reprises en coupe du monde, championnats du monde et d'Europe de tir à l'arc, déjà auréolé de ses titres de champion et vice-champion du monde par équipe, Thomas Chirault vise désormais les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Thomas est toujours étudiant. Son Bac en poche, il a intégré l'Insep et Sorbonne Université pour y mener de front une licence de chimie et pouvoir bénéficier d'un cadre de préparation sportive exceptionnel. Il suit actuellement un cursus d'ingénieur à Polytech Sorbonne, où il prépare un diplôme en matériaux tout en menant sa carrière de sportif de haut niveau en équipe de France.

D'un naturel calme, il conjugue son parcours universitaire avec son parcours sportif de façon complémentaire, ces deux aspects de son quotidien se nourrissant l'un l'autre.

Étudier un sujet scientifique, ça me permettait de développer ma concentration.

Thomas Chirault

Le statut d’étudiant sportif de haut niveau (SHN)

Pour permettre aux sportifs de haut niveau de mener de front études et carrière sportive, ces étudiants bénéficient d'un statut particulier. Un statut qui permet aux établissements de mettre en place un accompagnement personnalisé au sein d'un cursus classique ou encore des parcours spécifiques dédiés aux étudiants sportifs de haut niveau. Cela peut prendre la forme de dérogations pour allonger les années d'études, d'un aménagement des emplois du temps, voire d'une formation en distanciel, etc.