Comment transmettre le goût des sciences aux jeunes filles ?

Immersion dans deux ateliers de médiation scientifique, dans lesquels se rencontrent lycéennes, doctorantes et chercheuses.

Est-ce que vous pouvez me dire à quel déplacement chimique se situe le pic de la caféine ? Vous pouvez regarder au niveau du spectro, donc c'est la machine là-bas.

L'objectif de l'atelier, c'était de faire découvrir la RMN, la résonance magnétique nucléaire, à des lycéens, pour leur montrer que c'est une technique essentielle d'analyse pour nous, chimistes et scientifiques.

Après, on va vérifier avec la RMN si votre prédiction était la bonne ou non.

C'est ça, le monde de la recherche, c'est la transmission de notre savoir, et j'ai toujours aimé transmettre ça aux étudiants et aux plus jeunes, et c'est aussi très gratifiant de voir qu'on intéresse des jeunes, peut-être qu'on arrive à déclencher des petites vocations, et qu'ensuite, ces jeunes deviendront les chercheurs de demain.

C'est enrichissant, ça nous permet d'avoir plus de connaissances sur des domaines dont on n'a pas forcément l'habitude, et ça fait réfléchir sur, après, nos projets d'avenir.

En voyant les doctorants de ce matin, ça m'a donné envie de faire un stage. Avant, je connaissais pas du tout ce domaine.

J'ai demandé pour faire un stage pour confirmer si, peut-être, je voudrais faire ça pour le futur.

Tous les plastiques sont faits à base de polymères. Il existe d'autres polymères qui ne sont pas des plastiques. Vous allez en retrouver beaucoup sur vous, notamment vos vêtements en coton, c'est des polymères.

Moi, mon travail, pendant ma thèse, ça a été de synthétiser des polymères innovants qui permettent d'améliorer la formation de ces nanoparticules. Je travaille sur des applications biomédicales, donc moi, ce qui me plaît énormément, c'est que c'est des domaines ultra innovants, et donc c'est vrai que c'est quelque chose qui, moi, me motive, personnellement, énormément, c'est de trouver un traitement qui sera peut-être commercialisé dans 10 ans, dans 15 ans...

Je trouve ça fascinant, parce que j'étais pas consciente de toutes ces choses et de tous ces métiers.

Pour ceux qui veulent le récupérer, on va mettre ça...

Mon avenir, je le vois forcément dans un domaine scientifique, puisque c'est ce qui m'attire et c'est ce que j'ai toujours voulu faire, et être chirurgienne, plus précisément cardio-vasculaire, parce que ça a été mon rêve depuis enfant, c'est pour ça que je veux faire de la médecine, à tout prix.

La science, c'est vrai qu'on retrouve beaucoup d'hommes, mais aujourd'hui, on retrouve de plus en plus de femmes quand même. C'est pas toujours le cas dans tous les domaines de la science, mais tous les domaines restent accessibles, aujourd'hui. Il faut pas que les filles aient peur et se mettent des restrictions, des barrières, en disant : « Non, ça, c'est un métier d'homme. » Il peut y avoir des physiciennes, il peut y avoir des mathématiciennes, et c'est ouvert à tous.

Reportage dans le cadre de la Fête de la science

Chaque année, de nombreuses étudiantes, étudiants et associations étudiantes s'investissent pendant la Fête de la science et tout au long de l'année universitaire pour transmettre à d'autres, étudiants, lycéens, enfants, leur goût pour les sciences. Tournage effectué à l'occasion d'événements et d'ateliers organisés par Sorbonne Université dans le cadre de la Fête la science 2021.

Lutter contre l'auto-censure

« Il ne faut pas que les filles aient peur et se mettent des restrictions, des barrières, en disant : « Non, ça, c'est un métier d'homme. » Il peut y avoir des physiciennes, il peut y avoir des mathématiciennes, et c'est ouvert à tous ».

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