Découvrez On', le média étudiant du « Je »

Ouvert à tous les étudiants, On' vous permet de vous essayer au journalisme. Votre point de vue a toute sa place sur « On' », comme expliqué par trois étudiantes membres de l'association. Sharon s'occupe de la rubrique cinéma, Laura coordonne le magazine papier tandis que Caroline, amoureuse de podcasts, est également présidente de l'association.

Pour découvrir On', ses contenus, ses projets et ses réseaux sociaux, rendez-vous sur https://on-media.fr/

C'est quoi, On' ?

Caroline : Avant, c'était le journal des étudiants de la Sorbonne. Ça s'appelait Sorb'On et entre temps, on l'a renommé On' pour l'élargir à tout le public étudiant de Paris voire de France en général. Ça a commencé sur le web et depuis, on s'est ouvert à d'autres formats.

On a toujours un site internet, on fait un magazine papier et on a aussi un pôle vidéo et un pôle podcast.

Tout le monde peut participer, que l'on soit à Paris ou ailleurs en France. Il suffit d'adhérer, via une cotisation de 10 euros par an. Tout se passe ensuite soit par réunions en présentiel, pour que les étudiants se rencontrent et qu'il y ait cet aspect convivial auquel on tient, soit par par Skype, mail, groupe facebook, etc.

Comment, à vos yeux, On' marque sa différence ?

Caroline : Notre différence, c'est qu'on ne fait plus d'actualité chaude - à part l'actualité étudiante. On considère que d'autres médias plus traditionnels vont le faire beaucoup mieux que nous.

On élargit la ligne édito au « je ».

On peut dire ce qu'on veut, sur le sujet qu'on veut, mais avec un point de vue étudiant, dans toute la diversité que cela représente : homme, femme, jeune, moins jeune... On peut aussi avoir un droit de réponse, parce que, forcément, tous les étudiants ne sont pas d'accord sur un même sujet.

Sharon : On' c'est aussi son équipe. La bienveillance des gens qui nous entourent, le sentiment d'être libre de pouvoir écrire sur ce que l'on aime, de pouvoir s'exercer sans être jugé·e... Et en même temps, on y trouve de l'aide, que ce soit pour corriger, essayer d'améliorer les publications, etc.

C'est une plateforme où on peut évoluer à notre rythme.

C'est ce qui fait la diversité de nos contenus et on ressent que c'est un média étudiant - et c'est assumé.

© On'

Caroline : On a lancé une plateforme, la « Cité étudiante », où on laisse la parole à d'autres associations. Elles peuvent nous contacter et on fait des interviews, on peut les suivre ou monter un projet ensemble. Elles peuvent aussi faire appel à nous pour publier une tribune par exemple, un communiqué, etc.

Laura : On' a une version papier, avec un contenu différent, et ça s'appelle « À Demain ! ». On se concentre sur un seul sujet, toujours cher aux étudiants, et en une dizaine de pages, on essaye d'imaginer ce que pourrait devenir ce sujet d'ici 20 ans. C'est une série d'articles, qui peuvent être des interviews, des micro-trottoir, etc. Le premier numéro, qui va bientôt sortir, a pour sujet « l'université » ; et on travaille sur le second numéro, « Paris », donc Paris dans 20 ans.

Caroline : On a aussi un projet pour cette année, avec les grands formats. Sur le web, c'est un peu compliqué d'être trop long, on avait l'habitude de réduire, de faire des articles courts. Mais on a voulu dépasser ce constat et donner une place aux reportages. On a par exemple une journaliste qui est partie au Paraguay, qui a fait un reportage là-bas, donc forcément c'était un peu plus long.

On a aussi voulu que des étudiants en master ou en doctorat y trouvent leur place, pour pouvoir publier des articles universitaires.

Publier un article scientifique on sait que c'est parfois compliqué donc avec On', cela peut être un premier pas pour publier des articles sur leur travaux. Et en 2020, pour les élections municipales, on a décidé de faire des interviews de candidats à la Mairie de Paris, en leur demandant de se focaliser sur les sujets étudiants.

À titre personnel, pourquoi avoir rejoint On' ? 

Caroline : Personnellement, j'ai rejoint On' parce que je voulais faire du journalisme et que je voulais pratiquer en attendant d'intégrer une école.

J'ai fait beaucoup de web mais j'ai une affinité pour le podcast et la vidéo.

Pour la vidéo, j'ai fait un reportage quand j'étais en Amérique latine et pour le podcast, parce que j'en suis tombée amoureuse. C'est une autre façon de faire du journalisme, qui est beaucoup plus intimiste. Pour des étudiants c'est sympa parce que c'est quelque chose de souvent moins formel, et on peut l'emporter partout. Avec des écouteurs, à la bibliothèque, dans le métro... partout !

Sharon : J'ai commencé à m'investir sur On' il y a un an. Cette année, je m'occupe de la rubrique ciné, notamment pour me stimuler au niveau de ma culture générale parce que j'estime que j'ai un train de retard assez hallucinant (rires).

Je me suis dit que ce serait un bon moyen de m'informer.

En devant écrire sur l'actualité, que j'en ai envie ou pas en me levant le matin, j'écoute la radio. Et cette année, comme je suis en master « Cinéma documentaire et anthropologique », ça m'oblige à avoir de plus en plus de références, d'inspirations, d'élargir mes connaissances.

© On'

C'est aussi toujours génial d'avoir une forme de reconnaissance. Quand on voit que ce qu'on a écrit ou que nos recherches étudiantes ont été publiées, ça fait du bien, quand on fait des études longues.

C'est une reconnaissance « avant l'heure ».

Laura : Tout simplement parce que je veux être journaliste depuis toute petite.

Quelques bonnes raisons de rejoindre On' ?

Caroline : C'est une bonne façon de commencer si on s'intéresse au journalisme : on a tous les outils, on a du matériel, on peut bénéficier de l'avis des autres... Et cela créé des liens, de se retrouver autour d'une même passion pour le journalisme, tout simplement.

Sharon : Encore une fois, l'équipe ! Les réunions sont conviviales, y a pas de pression.

On a envie d'y aller de nous-mêmes parce qu'on voit des gens s'investir à fond. On est considéré-e. Et puis la diversité et la qualité des contenus, le fait que chacun puisse contribuer et que les publications soient corrigées avec vous et jamais contre vous.

Laura : Déjà, parce qu'on se marre bien ! Surtout, on a la possibilité de faire ce qu'on veut, que ce soit en termes de formats ou de supports. Au niveau des partis pris, on est libres, sur le fond comme sur la forme.

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