Une étudiante engagée entre recherche et histoire de l'art
Étudiante en double master de recherche histoire de l’art et histoire à Sciences Po Paris et l’École du Louvre, Louisa Chaton s’est spécialisée dans la recherche entre l’histoire de l’art féministe et les sciences humaines et sociales. Elle vient d'achever un semestre d’échange à l’Université de Vienne en Autriche dans le cadre de ses recherches au sujet de l’artiste autrichienne Hilda Pölsterer et s’intéresse aux réseaux et échanges artistiques et culturels. Animée par ses recherches, sa curiosité et son autonomie, elle souhaite s’orienter vers un doctorat.
Pourquoi faire un doctorat ?
Louisa Chaton : Quand j’ai découvert le monde de la recherche, je me suis dit que je voulais continuer dans cette voie. C’est la continuité de mes études comme je les ai menées jusqu’à maintenant. Je trouve ça très enthousiasmant de pouvoir faire de sa passion, l’art et l’histoire dans mon cas, un métier.
Le festival de l’histoire de l’art : un carrefour de rencontres
Si le festival de l’histoire de l’art organise des conférences et tables rondes avec des professionnels, c’est aussi l’occasion pour des étudiants de se retrouver, d'échanger et de constituer un réseau lors des rencontres internationales étudiantes. Cette année, ces rencontres ont eu lieu du 6 au 8 juin 2025 à Fontainebleau pour une participation libre au festival, tandis qu'en amont, les 5 et 7 mai 2025, un séminaire de recherche était organisé à Vienne.
Portée par son expérience, Louisa Chaton s’est donc rendue à Fontainebleau pour participer à ces rencontres, d’autant plus que le pays invité au festival cette année était l’Autriche.
Pourquoi participez-vous aux rencontres internationales étudiantes ?
Louisa Chaton : C’était l’occasion de me rendre à Fontainebleau, comme cette année, le thème c’est l’Autriche. C’était en accord avec mes intérêts académiques, ma recherche et mes sensibilités artistiques. Surtout, ça a été l’occasion de rencontrer d’autres jeunes chercheurs et chercheuses, françaises, italiennes, autrichiennes et allemandes, d’échanger sur des méthodologies de recherche, etc. C’était un moment d’émulation très stimulant.
Ces moments d’échanges et de partage proposés par les rencontres internationales étudiantes permettent aussi une forme de médiation avec le public.
Qu’aimez-vous dans la médiation avec le public ?
Louisa Chaton : J’aime la dimension de transmission et d’échange, parfois on tombe sur des personnes qui posent des questions qu’on ne se pose pas forcément quand on est dans son tunnel de recherche. C’est stimulant et ça permet de partager des connaissances.